A l'horizon les nuages se forment / Liwane

Sujet: A l'horizon les nuages se forment / Liwane 03.08.22 23:37

Sautant à terre, tu sens une sorte d'étourdissement, comme si ton corps devait s'habituer à ce sol sous tes pieds. Cela t'arrivait souvent lors de tes longs vols avec Belle Grise, encore jeune et parfois un peu tumultueuse - c'était comme si après tant de temps passé dans les airs, tu en oubliais comment marcher. Gratifiant ta dragonne d'une franche tape sur le museau, à laquelle elle te répond pas un grognement que tu qualifierais presque d'affectif (même si pour le commun des mortels, cela s'apparente plus à une franche menace), tu recules lentement, sans lui tourner le dos. Car même si tu es son maître, jamais tu n'oublies que Belle Grise est une dragonne, une sublime créature pouvant te déchiqueter simplement en voulant jouer. — Va ma belle, je reviendrai te voir demain. Vole. Tu ignores si elle comprend tout ce que tu lui dis, mais lorsque tu lèves la main tout en lui ordonnant de s'envoler, elle s'exécute. Tes vêtements virevolte sous l'effet de la violente bourrasque, et pendant quelques instants tu restes là, immobile, à observer Belle Grise s'en aller vers la montagne. Tu t'estimes chanceux de posséder une telle créature, non seulement pour l'avantage qu'il s'agit pour ta maison, mais par le lien puissant qui se tisse jour après jour au gré de vos vols. Tu sais que sa jeunesse vous empêchera sûrement de rejoindre le front lorsque sous la bannière de l'Archonte, les Possessions marcheront contre Rhoyne. Mais la vitesse de Belle Grise et son agilité vous permettront sans doute de jouer des rôles d'éclaireurs, ou de mener des percées dans les rangs adverses. Tu ignores tout du rôle qui vous sera dédié, mais malgré cela, tu t'appliques à entraîner de ton mieux ta dragonne.

Tu es interrompu dans tes pensées par le bruit de sabots, derrière toi. Te retournant, tu aperçois Sherak, un jeune écuyer sous ta protection depuis son adolescence, arriver au trot, monté sur un cheval tout en tirant le tien. — Sire. S'arrêtant à quelques mètres, il saute agilement de sa selle tout en te tendant la longe de ta monture. — En chemin, je suis tombé sur deux voyageurs. Lorsque je leur ai demandé ce qu'ils venaient faire à Montagne ... j'ai reconnu Dame Liwane. J'ai ... Il semble un peu gêné, grimaçant légèrement en se grattant une oreille. Ton coeur commence à cogner un peu plus fort - Liwane Gammor est une jeune femme avec laquelle, lors de vos quelques rencontres, tu as passé d'excellents moments. Et la noblesse de votre sang, ainsi que la retenue dont vous êtes sensés faire preuve, ne vous a pas empêchés de devenir intimes plus d'une fois, dans le plus grand des secrets. Savoir qu'elle est à Montagne ... tu ignores pourquoi, mais tu déglutis avec une certaine difficulté. — Elle était accompagnée d'un garde seulement, alors j'ai jugé bon de leur demander d'attendre que vous les rejoigniez, vu que nous vous avons aperçu en train de descendre de Belle Grise. Suivant son regard vers l'autre côté de la plaine, tu peux apercevoir deux silhouettes de cavaliers. — Ton intelligence te sauvera Sherak. Rentre à Montagne, mais ne dis rien de tout cela avant que je ne connaisse la raison de la venue de Dame Liwane.

Une fois ton écuyer parti, tu prends le temps de respirer quelques secondes, comme pour reprendre tes esprits. Tu ne sais pas pourquoi, mais le fait qu'elle ne soit venue accompagnée que d'un seul garde n'est pas habituel. Pour une visite de courtoisie, une dame de son rang se fait normalement accompagner de sa suite, ou de quelques servantes. Tu sais que vos pères ont quelque temps évoqué la possibilité qu'Alyx, le cadet de la famille, serve comme écuyer chez les Gammor, mais Liwane n'est sûrement pas là à ce sujet. Touchant le pommeau de ton épée, comme pour te rassurer, tu lances ton cheval au trot. Tu aurais aimé être plus présentable, vêtu d'habits en cuir usés mais confortables pour les vols sur Belle Grise, sentant sans doute le dragon, mais Liwane devra s'en contenter pour l'instant. Arrivé à hauteur des visiteurs, tu arrêtes ta monture, de laquelle tu descends rapidement. — Dame Liwane ! Tu ne peux cacher le sourire qui étire ton visage tandis que tu te courbes légèrement en avant. — Mon écuyer m'a informé de votre venue, et je dois vous avouer que la surprise est de taille. De par le fait que tu ignorais sa venue, mais également de l'accoutrement de l'étrange paire - c'était comme si ils ne désiraient pas être reconnus. Faisant preuve de toute la politesse nécessaire, même si lorsque vous vous retrouviez seuls vous laissez tomber le protocole, tu tends un bras en direction de Montagne, perché sur les contreforts rocheux des anciennes mines d'or. — Puis-je vous proposer de converser tout en allant à Montagne ? Je suppose que vous devez être épuisés par un tel voyage ... Tu ne sais pas encore si tu dois les faire rentrer par la grande porte, à la vue de tous, ou de manière plus discrète. Tout dépendra de Liwane, dont la présence ravive sourire sur ton visage et chaleur dans ton corps, la faute à cette étrange attirance que tu ressens pour elle, sentiments amoureux pourtant absents, ou que tu ne sais reconnaitre.

@Liwane Gammor

Pseudo : Yaye Messages : 11 Date d'inscription : 02/08/2022

Liwane se sentait épuisée. Elle était loin de chez elle, la boule au ventre face à ce qu’il se passait actuellement dans son corps. Elle avait donc décidé de manière un peu impulsive de se rendre en Terre Fumeuse. Il fallait être discret, elle avait donc voyagé de nuit en empruntant un dragon et surtout en espérant que tout cela passe inaperçu. De toutes façons elle trouverait bien une excuse si elle se faisait prendre ? Dans tous les cas elle ne sentait pas d’attendre car la situation devenait de plus en plus incontrôlable. En effet, cela faisait plusieurs mois que son cycle était quasiment inexistant et qu’elle devait mettre en place des stratagèmes pour que cela ne se remarque pas. Elle s’en voulait d’avoir été aussi peu imprudente et n’aurait jamais pensé se retrouver dans ce genre de situations. Elle avait beau ne pas toujours respecté les conventions et bien sentir qu’elle exaspérait sa famille, elle savait tout de même se tenir. Enfin, c’est ce qu’elle pensait. Peut-être s’était-elle sur estimée ? Liwane serra les dents face à cette pensée, elle se sentait frustrée et impuissante.

C’est en laissant le dragon volé à un de ses frères qu’elle continua son chemin toujours escorté. Elle ne pouvait pas faire tout le chemin dans les airs et elle se retrouva donc à marcher en pleine forêt. Ce n’était pas le plus pratique pour elle, elle avait plus l’habitude de se déplacer avec des chevaux mais les moyens de transports avaient été limités par sécurité. Elle marchait sous les yeux avisés de son garde qui avait toujours été loyal et bon envers elle. « Dame Liwane, attention ! » Trop tard elle avait déjà trébuché, son angoisse ne faisait qu’augmenter et elle semblait perdre peu à peu le contrôle de ses émotions. Il l’aida à se relever tant bien que mal avant de remarquer la déchirure sur sa robe ainsi que sa blessure. « Ça ne fait rien, ce n’est qu’une égratignure. » Il insista tout de même pour regarder, ce n’était pas méchant mais il fallait au moins y appliquer un soin. Le garde s’agenouilla pour panser son égratignure. « Je suis désolée de t’infliger ce voyage … » Elle soupira, rien n’allait vraiment et la fatigue n’arrangeait rien. Ils reprirent tous deux leur chemin.

C’est après quelques heures de marche qu’ils s’approchèrent peu à peu de la maison de Janaerys mais ils furent stoppés par ce qui semblait être un écuyer. C’était plutôt gênant, elle avait beau se cacher par rapport aux relations qu’elle entretenait à Janaerys elle savait bien que les gens autour d’eux n’étaient pas dupes… Il leur avait donc demandé d’attendre ici et tant mieux, elle n’en pouvait plus de marcher à vrai dire. Elle se reposa donc sur un rocher en attendant la venue de son amant accompagnée par son flot d’angoisse et de pensées.

Elle ne put s’empêcher de sursauter quand elle entendit la voix du jeune homme. Elle tourna brièvement la tête pour apercevoir son grand sourire qui disparaitrait peut-être face à ce qu’elle devrait lui annoncer. Elle détourna le regard quand il lui fît part des informations relatées par son écuyer, elle se sentait plus embarrassée qu’autre chose et ne put pas s’empêcher de se mordre la lèvre quand il lui proposa de faire le chemin jusqu’à Montagne. « Non je ne veux pas. » Sa réponse semblait froide et dure mais elle n’avait pas pu contrôler le son de sa voix. Elle ne se sentait pas en état de faire comme si tout allait bien et ne voulait pas voir le reste de sa famille. Ils remarqueraient surement que sa venue était étrange. « Laisse-nous seul un instant. » Dit-elle tout simplement en tournant la tête vers son garde qui s’exécuta presque immédiatement.

Elle était à présent seul avec Janaerys laissant place au silence. Elle ne savait pas par où commençait et avait plutôt peur de sa réaction comme si sa vie était en jeu. « Je … Tout cela peut paraître étrange et j’aurais préféré gérer cette situation seule mais … » Les mots lui manquaient, elle voulait exprimer tellement de choses à la fois et ce n’était pas simple d’être claire. « Et je suis épuisée et je … » Elle soupira un instant en relevant enfin sa tête vers lui.

« Nous nous sommes permis des actes qui ont une conséquence aujourd’hui et je pensais … » Qu’elle s’était assez protégée, qu’ils avaient pris assez de précautions, que le risque était minime mais apparemment cela n’avait pas été le cas. Elle plongea son regard dans le sien, les yeux quelques peu humides et l’air impuissante. « Est-ce que vous m'aimez ?» Elle porta ses mains contre son ventre car cela lui paraissait toujours impensable que de la vie grandissait entre ses entrailles mais cela était réellement le cas. « Parce que si ce n'est pas le cas, vous seriez un homme sans honneur après ce que vous m'avez fait ... »

@Janaerys Nurhor

Sujet: Re: A l'horizon les nuages se forment / Liwane 05.08.22 11:44

Son refus d'aller tout de suite jusqu'à Montagne te fronça les sourcils - non pas à cause de son envie de ne pas y aller, mais plutôt le fait que cela impliquait quelque chose de trop important, et peut-être ne devant pas être vu de tous. Congédiant un instant son garde, preuve encore une fois qu'elle désirait se confier à toi sur un sujet sans doute très important, tu attendis d'être seul avec Liwane avant de l'écouter attentivement. Sans savoir exactement quoi, tu peux sentir une certaine tension en elle, comme si l'air devenait tout à coup lourd, annonce de moment difficile malgré ta joie d'être en sa présence.

Les bafouillements de la jeune femme te crispent un peu, puisqu'en te relatant une situation compliquée, elle n'en dit pas assez pour que tu comprennes. Marquant une pause tout en soulignant son épuisement, tu frémis quand vos regards se fixent - tu peux y lire toute sa détresse et sa peur. Pendant quelques secondes tu ne sais que dire, que faire, enveloppé par le silence de la clairière, interrompu seulement par le piaillement de quelques oiseaux dissimulés dans les arbres. — Que se passe-t-il ? Vous m'inquiétez. Finalement Liwane se lance, te rappelant vos actes passés ... et leurs conséquences. À cette évocation, tu frémis intérieuement. Non, impossible ! penses-tu en laissant ton regard descendre. Se pourrait-il que ... L'impression que ton coeur s'emballe, qu'il fait tout à coup trop chaud pour la saison. Est-ce que tu l'aimes ? Tu ne saurais le dire, sentiments encore inconnus à ton coeur, mais tu ne peux nier une certaine évidence. — Si je vous aime ? Tu ne t'étais jamais réellement posé la question, mais tu serais lâche de cacher qu'en présence de Liwane, tu ressentais bien quelque chose d'inhabituel - toi et ta fierté, ton orgueil, se mettaient de côté en sa compagnie, pour preuve, ta retenue habituelle ayant cédé quelques fois aux plaisirs charnels et interdits.

Puis c'est comme si ton univers venait de s'écrouler. Lorsque ses mains se posent sur son ventre, que ses paroles t'accusent de ne pas avoir d'honneur. Elle est enceinte, évidence qui te frappe comme une masse, t'empêchant même de respirer. Un flot de pensées irrigue d'un seul coup ton cerveau, tant de questions auxquelles tu n'as pas de réponses. Auxquelles tu ne veux pas en donner. Auxquelles tu ne peux pas en donner. — Je ... je ne peux nier que je vous apprécie beaucoup, plus même que ce à quoi je m'attendais. Ce qui venant de ta part, et pour ceux connaissant ta propension à ne jamais fauter dans la luxure ni les marques d'affections en public, en revient à dire que oui, tu ressens bien quelque chose pour elle, mais de là à dire que c'est de l'amour, tu l'ignores. Liwane saura-t-elle décrypter tes mots pour y desceller ta vérité ? Tu n'en sais rien, chemin inconnu dans lequel tu dois maintenant avancer, avec son lot d'incertitudes, de décisions à prendre. — Mais ... un enfant ? La surprise est ... totale. Ses yeux humides te touchent, tu n'aimes pas la voir dans ce état. Alors instinctivement, tu l'entoures dans tes bras, car ici à l'abri du bosquet, personne ne vous verra. Posant ton menton sur le haut de sa tête, tu tentes de te montrer réconfortant, espérant qu'à travers tes vêtements en cuir, elle ne sentira pas les battements affolés de ton coeur. — Vous avez bien fait de venir me voir. Quand l'avez-vous su ? Son ventre n'est pas encore trop arrondi, à dire vrai de simples vêtements amples suffiraient à le cacher. Sauf que pour deux personnes de votre rang, cela implique tellement de choses, toi et ton honneur ayant toujours refusé d'avoir un enfant illégitime. Tu n'arrives pas encore à réfléchir à l'après - à ce qu'il faudra faire pour que la situation s'apaise. Tu n'es pas encore marié malgré les nombreuses propositions de ton père, ce qui constituait d'ailleurs l'un des sujets sensibles et causes de nombreuses tensions entre vous de son vivant. Mais pour l'instant ton cerveau est en ébullition, tout simplement.

Mais une chose est sûre, même si tu ne sais comment le communiquer à Liwane - tu ne la laisseras pas tomber. Jamais. Même si au fond de toi, tu sais qu'une seule voie est possible pour vous désormais : vous unir par les liens du mariage, afin que cet enfant ait un nom, un futur, un présent, et que Liwane et toi ne soyez pas responsables d'un pauvre enfant illégitime. Pour seule réaction, tu serres Liwane un peu plus fort dans tes bras, ce qui étrangement, a tendance à te calmer, à te rassurer. — Je suppose qu'il ne nous reste qu'une chose à faire ? Tu le sais, ta vie vient pourtant de prendre un tournant décisif, et pourtant tu parles d'une voix tremblante, teintée de confiance et d'incertitudes à la voix. Mille fois tu préférerais affronter un dragon que des affaires de coeur !

@Liwane Gammor

Pseudo : Yaye Messages : 11 Date d'inscription : 02/08/2022

Les propos de la jeune femme avaient du mal à s’aligner. Elle n’était forcément à l’aise pour s’exprimer car la situation était en train de la dépasser. Ce manque de contrôle était d’une angoisse difficile à supporter. Elle espérait trouver chez Janaerys un certain réconfort car elle ne voulait plus être seule à porter tout cela. Elle n’était pas partie batifoler chez n’importe quel homme mais elle ne pouvait pas s’empêcher de penser au fait qu’il puisse éventuellement l’abandonner. Il pouvait très bien la rejeter ou ne même pas reconnaître l’enfant qui grandissait en elle. Elle se retrouverait humiliée et encore plus détestée par sa famille avec un enfant illégitime sous les bras. Toutes ses pensées la torturaient au fond d’elle-même.

« Oui si vous m’aimez. » Tout semblait étrange entre eux. Elle avait du mal à exprimer ce qu’elle ressentait mais elle finissait toujours par revenir auprès de lui. Elle savait qu’elle ne se serait jamais mêlée à un homme qu’elle n’appréciait pas et en qui elle n’avait pas confiance Il était vrai que sa situation financière n’était pas la meilleure mais il semblait bon et protecteur. Elle avait l’impression qu’il lui donnait de l’amour ou du moins la sensation d’exister aux yeux de quelqu’un et de ne plus être seule.

Liwane ne répondit pas à ses paroles sur l’affection qu’il semblait lui porter. Il semblait hésitant et confus et elle ne put s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Dans quoi s’était-elle embarquée ? Avait-elle fait une erreur ? Elle se laisse être entourée de ses bras puis prit un instant pour s’imprégner de son odeur. Elle espérait que son geste n’était que la continuité de ses paroles. « Je dirais trois mois, ces dernières semaines n’ont fait que confirmer ce que je redoutais. » Elle se serra un peu plus contre lui, tout cela lui faisait peur. Elle n’avait jamais connu la grossesse, ne se sentait même pas prête et ne pouvait pas compter sur le soutien de sa famille. Elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de voir des femmes s’apprêter à donner la vie et personne ne lui avait appris quoi que ce soit. C’était réellement nouveau pour Liwane.

Une chose était sure il fallait qu’ils s’unissent, Janaerys avait bien compris cette responsabilité et Liwane ne voulait pas être à l’origine d’un scandale. Elle releva la tête vers lui prenant enfin la parole. « Oui et je … » Les mots s’entremêlaient encore en elle. Le mariage était quand même un grand engagement mais c’était aussi le moyen d’enfin quitter le domicile familial. Liwane était persuadée que sa famille serait heureuse de la voir partir. « Je me souviens de tous nos échanges, de toutes les manières dont vous m’avez séduite … » Elle le transperçait du regard comme si elle ne le lâcherait jamais. Elle se rendait vraiment compte qu’elle s’était donnée à lui, qu’elle avait lui partagé une partie d’elle-même ainsi que des choses qu’elle ne se permettrait pas de montrer à tout le monde.

« Je vous ai permis de me toucher malgré toutes les interdictions qui pesaient sur nous … » Oui car elle savait que tout cela était interdit, elle savait que si cela s’apprenait ils allaient être dans de beaux draps mais peut-être qu’au fond elle s’en fichait. Céder à la tentation lui avait apporté une certaine satisfaction. « Et cela serait de vous mentir de vous dire que je regrette et que je ne veux pas recommencer.» Liwane se serra davantage contre son amant « Je peux sentir votre cœur et il bat aussi fort que le mien. »

L’idée de sa propre famille lui plaisait bien. Elle aurait enfin un foyer où elle sentirait de l’amour et de la compassion. Elle pourrait élever ses enfants et les aider à accomplir leur destin. Elle ne sentirait plus aussi malheureuse et une vie auprès de Janaerys semblait douce et merveilleuse.

@Janaerys Nurhor

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